19/09/2023 Un kibboutz à Nazareth .
L’histoire de Nazareth c’est d’abord son nom qui lui été donné par Elie de Malemort à son retour de la première croisade (1096 à 1099).
Après la guerre de 1914-1918 et le grand nombre de jeunes décédés, Nazareth a fusionné en 1924 avec Jugeals pour ne faire qu’une commune Jugeals-Nazareth .
Ce village a d’abord abrité une léproserie et bien des années plus tard un kibboutz nommé « Machar ».
Comme le chante Jean Ferrat dans « Nuit et brouillard » :
Ils s’appelaient Jean-Pierre , Natacha ou Samuel
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou
D’autres ne priaient pas, mais qu’importe le ciel
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux .
Comme le raconte Jean Luc Aubarbier dans son livre « Un kibboutz en Corrèze »:
En 1933, ce sont Yohann , Magda , Haïm , Sarah … qui ont rejoint ce petit village près de Brive qui était pour eux comme un bout de terre promise .
Ces jeunes Allemands, juifs, communistes, ont fui l’arrivée de Hitler au pouvoir avec l’aide de Robert de Rothschild, une de ses relations corréziennes et Jacques Helbronner.
Ils étaient venus faire leur apprentissage en ferme- école avant de partir pour la Palestine
ils avaient un bail de 9 ans.
Le kibboutz a fermé en 1935 …
Une pensée pour nos aînés qui ont à nouveau accueillis des juifs et autres persécutés dans leurs maisons pendant la guerre de 1939-1945 .
« Tous les justes de nos communes « .
Voilà un pan de cette histoire avec un renvoi à la chanson de Jean Ferrat et au livre de Jean- Luc Aubarbier.
Références :
Jean-Luc Aubarbier – EAN : 9782258195011- 480 pages – Presses de la Cité (23/09/2021)